Le Centre MIR vise le respect des droits fondamentaux, énoncés dans la Convention internationale relative aux droits de l’enfant (1989).
L’enfant est enregistré aussitôt sa naissance et a dès celle-ci le droit à un nom, le droit d’acquérir une nationalité et dans la mesure du possible, le droit de connaître ses parents et d’être élevés par eux.
Les Etats veillent à ce que l’enfant ne soit pas séparé de ses parents contre leur gré, à moins que les autorités compétentes ne décident… que cette séparation est nécessaire dans l’intérêt supérieur de l’enfant… par exemple lorsque les parents maltraitent ou négligent leur enfant ou lorsqu’ils vivent séparément et qu’une décision doit être prise au sujet du lieu de résidence de l’enfant.
Les Etats parties s’emploient de leur mieux à assurer la reconnaissance du principe selon lequel les deux parents ont une responsabilité commune pour ce qui est d’élever l’enfant et assurer son développement.
Les Etats parties prennent toutes mesures… pour protéger l’enfant contre toute forme de violence, d’atteintes ou de brutalités physiques ou mentales, d’abandon ou de négligence, de mauvais traitements ou d’exploitation y compris la violence sexuelle pendant qu’il est sous la garde de ses parents ou de l’un d’eux ou ses représentants légaux ou toute personne à qui il est confié.
Lors des entretiens et rencontres organisés par nos soins, c’est toujours l’écoute qui sert de base à la relation entre l’interlocuteur du Centre et les membres des familles concernées. Le dialogue est entretenu tout au long de nos interventions pour favoriser la compréhension du vécu des parties.
Les Espaces-Rencontres reçoivent en général plusieurs familles à la fois dans un grand espace où les enfants peuvent jouer ensemble dans un climat convivial.
Le Centre M.I.R., pour sa part, reçoit une famille à la fois et supervise toutes les rencontres et sorties. En d’autres termes, une seule personne est responsable du dossier et suit la famille jusqu’à la fin de la mission.
Les entretiens sont individuels et les rencontres sont supervisées en vue de la sécurité des parties et de l’objectivité des rapports. Le Centre est généralement désigné pour les cas complexes qui demandent du « sur mesure ».
L’intervenant du Centre ne prend en aucun cas le parti de l’une ou l’autre des parties. De même, il respecte les croyances et pratiques des uns et des autres, quelles qu’elles soient et n’opère aucune discrimination basée sur le genre, la nationalité, la couleur de peau, le niveau social ou intellectuel, etc...
Les intervenants se positionnent comme des observateurs totalement indépendants n’ayant aucun lien ou intérêt qui risque de remettre en cause leur neutralité.
Les missions et ce qui se dit lors des entretiens et rencontres restent confidentiels, de même que les rapports qui sont remis aux juges et avocats.
Les parents restent toujours libres de demander que le rapport ne mentionne pas tel ou tel événement ou sentiment qui reste du domaine de la vie privée.
La personne responsable d’un dossier envoie au juge un rapport détaillé de toutes les prestations et fait des suggestions pour les modalités d’hébergement. C’est l’application du principe de transparence, afin que le juge ou le délégué du SAJ (Service d’Aide à la Jeunesse) ou SPJ (Service de Protection de la Jeunesse) soient informés par une source extérieure indépendante.
Depuis le jour de sa création, le Centre M.I.R. a mis l’accent sur une exigence de qualité de niveau supérieur.
Cette qualité est assurée, notamment :